Ça y est, l’événement que l’on attendait toutes depuis un an est enfin arrivé. La Fashion Week Prêt à Porté Femme AH 2012-13 s’offre à nous ! C’est parti pour une semaine de marathon à voguer de collections en collections.
On enquille cette deuxième journée avec le défilé de Dévastée. Entrée par les backstages, sous le pont Alexandre III, on en profite pour prendre la température et repérer quelques tenues. L’ambiance est électrique et les mannequins se préparent. Maquillage, coiffure… on voit déjà des filles avec des bandeaux en latex, des chignons bombés et une balafre sur la bouche de poudre noire façon sourire de l’ange. C’est très martien. A part ça on retrouve encore une fois du noir et blanc, des matières fluides translucides et des dos nus. Petite nouveauté tout de même du coté de la robe blanche chasuble. Il y a bien évidemment des robes noire et blanche à motifs, identité de Dévastée oblige. D’ailleurs dans les motifs toujours, gros coup de coeur pour le t-shirt mouton. On sort des robes et jupes pour le short fluide ou brodé… mais toujours taille haute. Dans l’ensemble Dévastée nous propose une collection rock, totalement portable aux influences japonisantes et très vintages des 60′s.
On poursuit avec Guy Laroche à l’Espace Ephémère des Tuileries. Dès le départ on est époustouflé par la perfection des coupes, très graphiques, inspirées d’un photographe [dont j'ai oublié le nom] d’objets détruits et déstructurés. Elles inspirent joie et mouvement. On n’échappe bien évidemment pas au noir mais on a tout de même le droit à plus de couleurs. Du paprika, du doré, du jaune, du nude, du vert… Sans oublié les audacieux jeux de transparence avec les chemisiers. Le créateur a aussi pensé aux femmes modernes que nous sommes, en nous offrant de magnifiques cartables ou pochettes pour nos ordinateurs… et parce qu’il n’y a pas de raison qu’il n’y ait qu’eux qui soient au chaud, la collection s’étoffe de quelques manteaux de fourrure. En revanche pas de chapeau à l’horizon.
On termine cette journée en beauté avec le défilé Thierry Mugler au Gymnase Japy. A l’inverse de ses confrères, le créateur joue la carte du blanc immaculé… même si le noir s’invite un peu à la fin du défilé. Sur les coupes… j’insiste sur le “LES”… car les pantalons et les jupes sont découpées en fines lamelles façon bandes de papier pour donner de la légèreté et du mouvement. Et si avec ça nous n’avez pas assez de transparence vous pouvez toujours compter sur le bon vieux chemisier en voile. On porte les pantalons et les jupes haut, et on marque bien la taille, pour un effet taille de guêpe. Les vestes sont cintrées aux épaules larges et prononcées. La fourrure s’invite également au défilé, avec les vestes à cagoule aux faux airs de poussin fraichement né.
Photos : © http://nowfashion.com/
